quarta-feira, 8 de outubro de 2003

LA MUSIQUE DANS LA LITURGIE.

Tout être humain a une disposition naturelle pour s’élever et contempler:
"Le Concile Vatican II n’a jamais cessé de réaffirmer que le chant grégorien, la polyphonie et l’orgue à tuyaux étaient l’expression par excellence des mystères de la Mort-Résurrection du Christ. Dans un souci de pédagogie et de bonne compréhension de tous, il a favorisé un langage vernaculaire. Cela ne peut qu’être
qu’une bonne chose. Les défis à relever sont nombreux au plan de la création musicale et, si, pendant quelques temps, les musiciens professionnels ont fait la sourde oreille à cette invitation d’écrire dans cette nouvelle manière, on constate avec joie qu’enfin, beaucoup se mettent à l’ouvrage.
Certes, il y a beaucoup à faire et disons-le franchement, fort d’un répertoire inexistant, plusieurs personnes de bonne volonté ont composé des musiques qui sont parfois loin d’être édifiantes. La bonne volonté ne donne pas la compétence.
Il me semble difficile de prier sur une musique qui ne correspond pas à la justesse de ce qui se vit dans une liturgie alors qu’elle nous invite à passer un moment hors d’un monde étourdissant, assourdissant, et qui vit son enfer cacophonique que crie une musique torturée et tonitruante. On ne peut parler de ce cas d’introspection spirituelle, d’appel en soi-même, là où, dans le silence de son for interne, on peut se trouver bien sûr, mais surtout, faire en nous-mêmes la rencontre de ce Dieu unique et merveilleux qui nous parle au cœur de nos émotions.
L’appel est lancé, le défi est grand et magnifique. A nous d’y répondre."
Pierre Grandmaison
Titulaire des orgues de Notre-Dame de Montréal

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